Le devoir ne fait plus recette : vive l’engagement !

 

Ce pilote de chasse de la “grande guerre” considérait que « faire son devoir est la seule solution, tant du point de vue des satisfactions du présent que de celles de l’avenir ». Leçon apprise ou conviction profonde ? Devoir surtout vécu pour cet homme qui, pour son courage et son talent dans l’exercice de ses missions militaires en temps de guerre, fut fait chevalier de la légion d’honneur et reçut la croix de guerre. Cet homme est mort à 31 ans il y a 100 ans jour pour jour, pas de devoir mais de grippe espagnole...la mort est une ingrate.

“Devoir”…Mot aujourd’hui à consonance austère, antonyme de liberté, renoncement à soi.  

Mais devoir ne désignait-il pas alors une réalité d’aujourd’hui, seul le mot tel un vêtement “has been” étant passé de mode ? Car ce n’est pas le renoncement à soi qui a été admiré chez cet homme ni son sens du devoir qui lui a donné l'énergie d'accomplir ses missions mais « son allant merveilleux, intrépide et inlassable » (in Promotion à la légion d’honneur).  Et cet allant se rencontre aujourd’hui encore et se rencontrera toujours. Il est l’énergie vitale de toute entreprise et la façon d’être au monde de beaucoup d’entre nous qu’on soit socio, mécano ou intello, soixante-huitard très tard, enfants de la crise ou millennials, activiste, artiste ou travailleur. Son nom moderne est l’engagement. 

Pour en savoir plus sur l'offre Philigrane